
Impossible de cantonner Orange Blossom dans une boîte, même si elle contenait le monde : bien plus que de la « musique du monde », l’univers d’Orange Blossom dépasse les frontières. Electro ? Là encore, ça ne suffit pas. Au cœur de ce projet, la vision de Carlos Robles Arenas, compositeur mexicain basé à Nantes, qui tisse une musique actuelle mêlant traditions turque, égyptienne, malienne, sénégalaise et cubaine, avec des voix en arabe, persan et portugais. Son quatrième album, clair et mystérieux, offre treize morceaux construits sur une décennie, passant avec fluidité d’un dance‑floor enfiévré à une salle de méditation — sans jamais trahir sa cohérence.
Si la beauté avait une bande‑son, on y retrouverait forcément des titres d’Orange Blossom.