C’est lors d’une de ses interminables insomnies que le jeune suisse Théo Marclay trouve son nom de scène : Nuit Incolore. Désormais, il passera le reste de ses nuits blanches entre les murs de sa chambre d’étudiant, à composer des chansons, semblables à des poèmes mélancoliques, grâce à ses talents d’auteur-compositeur-interprète. Fort de 10 années d’apprentissage en conservatoire, Nuit Incolore met en scène, du bout de ses doigts, les doutes et les peines qui l’habitent, grâce au piano qui lui permet d’attirer la lumière dans les coins les plus sombres de sa personne, comme s’il était le héros de son propre manga. La solitude, l’abandon et l’amour sont les thèmes récurrents de son travail. Inspiré de chanteurs comme Tsew The Kid et Joji, mais aussi par les films de Tim Burton et les Animés Japonais, l’univers de Nuit Incolore est un voyage, une invitation à passer des “nuits sans couleur” à ses côtés.