Quel amateur de reggae music ne connaît pas Max Romeo ? Des Upsetters à Lee Perry, en passant par les Rolling Stones aux italiens de Tribu Acustica, le chanteur charismatique a multiplié les expériences et les collaborations musicales depuis 1965.
Né en 1947 à St Ann, Max Roméo enregistre son premier single au succès international, "Wet Dream", chez Bunny Lee en 1969. C'est ensuite chez Lee Perry que vont naître les albums War Inna Babylon (1976) et Reconstruction (1978).
Après les succès immense à travers le monde de ses hits "Chase the Devil" et "War Inna Babylon", Max Romeo nous revient en 2004 avec A Little Time For Jah. Enregistrés à Tuff Gong à Kingston et bien servis par la solide production de Clive Hunt, les morceaux bénéficient d’un son clair et percutant, et font de cet album l'un des meilleurs de Max Romeo ces dernières années.
Depuis, Max Romeo se produit régulièrement en Europe car, même s'il préfère revenir en Jamaïque cultiver sa terre et s’occuper de sa famille, il ne se lasse pas de la scène pour le plus grand plaisir de tous !
Les Gladiators sont dans l’arène depuis 1967, date à laquelle Albert Griffiths forme le groupe dont le nom lui a été suggéré dans un bus par un voyageur qui venait de voir le film « Ben Hur » : l’idée de ces hommes qui combattaient pour leur liberté, un peu à l’image de sa lutte contre Babylone, séduit aussitôt le rasta.
Formé par Albert Griffith (guitare et chant), le premier succès du groupe est le single Hello Carol en décembre 1968. En 1976, grâce à leur signature chez Virgin, la trilogie Trenchtown Mix Up, Proverbial Reggae et Naturality est distribuée partout dans le monde et beaucoup de leurs titres deviennent des classiques du reggae.
A l’occasion de la tournée qui eut lieu en 2004, Albert Griffiths, leader du groupe légendaire depuis ses débuts, produisit un album intitulé « Father and Sons ». Enregistré au studio Anchor à Kingston en Jamaïque et réalisé en famille avec ses deux fils, Al (au chant) et Anthony (batterie), ce nouvel opus est particulièrement émouvant puisqu’Albert Griffiths nous y présente ses adieux, « Father and Sons » étant son dernier album.
Fidèle à ses compositions roots, il nous livre ses états d’âmes, sa force, son courage et son combat. Un concentré de réflexion sur la vie, l’amour et la foi.
Depuis, Albert Griffiths coule des jours tranquilles à Saint Elizabeth, tandis que son fils Al reprend le flambeau et impressionne par sa tessiture et sa présence sur scène.